Voilà je me suis dis que je pourrais vous faire partager ce petit texte que j'ai écrit ça permettra de vous donner une idée de qui je suis... Je vous rassure je ne suis pas un psycopathe mais ce texte m'a était inspiré par une véritable expérience, à part la fin bien sûr mais je ne vous en dit pas plus.
Adieu mon amour
* *
**Je crois qu’un jour je vais devenir fou, à désirer des corps que je ne peux avoir que pour l’espace d’un instant ou seulement dans mes rêve les plus délirants. Et pourtant je suis là à te regarder dormir en espérant tellement un signe, un geste de ta part qui me ferait deviner le fond d’une envie réciproque.* Mais tu dors, tu dors toujours comme un bébé qui viendrait de bien manger et tu souris, certainement entrainés par des rêves apaisants et doux. Tu es beau.
**** Peut-être bien que demain tu ne souriras plus de cette manière. Peut-être même que tu pleureras et que tu te demanderas pourquoi tu as passé cette nuit avec moi, comment tu as pu te laisser entrainer dans ce genre d’amours si imparfaites (et pourtant si parfaites). En y réfléchissant c’est même la certitude absolue, la seule et unique vérité*qui puisse t’apparaitre au réveil: celle qu’un homme ne peut pas aimer un autre homme et encore moins se laisser aimer de lui.
**** Si seulement tu savais comme je te regarde et que j’aime la moindre partie de ton être, la moindre parcelle de ton âme. Tu dois avoir des tonnes de défauts surement* (oh oui tu en as) et pourtant je les aime parce que ce ne sont que des morceaux d’un tout. Je ne vois pas en quoi il y aurait quelque chose de mal là-dedans.* Mais tu ne me laisseras jamais la chance de te le démontrer, c’est tellement plus facile de nier et de fuir. Je ne te blâme pas. A moi aussi il a fallu du temps avant de me sentir affranchi de toute cette honte et cette culpabilité qui rongent, et qui finissent par t’étouffer lentement.
****** Et puis un jour, quand on en a le courage on se réveille et on se rend compte qu’il n’y a rien de sale, rien de honteux dans tout ça, que ça n’est que la nature humaine*: celle d’aimer. Mais pour ça encore faut-il en avoir le courage. Pour certain ça ne vient jamais et ils se réveillent un matin en contemplant le gâchis qu’ils ont produit, tous* ces moments à côté desquels ils sont passé, tous ces instants perdus, ces personnes… *Ce n‘est pas ce que je te souhaite. Ce qui me chagrine c’est de savoir que ce déclic ne se déclenchera pas grâce à moi et que pour cette raison tu seras heureux avec un autre.
***** Je ne sais pas pourquoi c’est toujours la même chose*? Peut-être que j’attends trop, ou peut-être que je n’aspire pas à suffisamment de réciprocité. Toujours est-il que tu n’es pas le premier à me faire faux bond. Et en même temps, pour le moment tu dors et tu ne donnes aucuns desseins de ce que sera ta réaction prochaine. Je me monte le crâne.
**** *Mais c’est tellement facile de prédire ce genre de chose. Demain tu me diras que tu aimes les femmes et que tu ne vois pas ta vie avec moi (et sans me le dire "parce que je suis un homme"). Ensuite tu me rassureras en m’expliquant que le problème ne vient pas de moi, mais du fait que tu ne sais pas trop comment gérer tout ça et que par conséquent tu ne préfères pas le gérer tout court. Tu me déclareras que notre histoire était, certes magique, honnête, vraie, pure, belle, intense, sincère, et j’en passe. Mais que tu t’es forcé à en faire la moitié parce que je ne suis pas une femme. Et je me tairais, ne te révélant pas que tout ce qui s’est passé, s’est produit sous ton initiative, que jamais je ne t’ai demandé de faire quelque chose que tu ne voulais pas faire.
**** Je suis toujours là, dans la pénombre de ma chambre à regarder ton visage endormi... J’ai envie de poser mes lèvres sur les tiennes une dernière fois avant de te laisser partir au panthéon de ceux avec lesquels l’histoire n’est pas finie, mais pourtant bel et bien terminée. Je me penche délicatement et glisse ma bouche sur la tienne dans un dernier baiser. Au contact de nos deux êtres, tu te réveilles doucement, clignant des yeux et esquissant un sourire. Je n’avais pas prévus ça, je pensais faire ça vite…
**** Alors, avant que tu n’aies pu ouvrir la bouche, mes mains glissent autour de ton cou, et je serre mes doigts aussi fort que je peux. Ton regard se remplit de surprise, et d’effroi,* tu n’as pas compris que je préférais te voir mourir sous mes yeux, par mes propres mains, plutôt que de subir ton rejet demain matin. Je serre et je serre. Tu te débats maintenant, mais rien à faire pour enlever l’étau qui t’enserre et t’étouffe lentement. Bientôt tu me regardes avec la question «*pourquoi*?*» gravée dans ta pupille, et ma réponse est simple*: «*parce que je t’aime et que j’ai aimé faire l’amour avec toi ne serai-ce qu’une fois.*»
**** Et tout devint vide dans tes yeux, je sens ton dernier souffle s’échapper de toi, et ton corps devenir aussi lourd que le poids des années que tu viens de perdre. Une larme coule sur ma joue, je ne pensais pas que ça puisse me faire aussi mal. Mais je me console en me disant que je n’aurais pas à vivre ce matin où tout ce serait arrêté et où j’aurais dû te laisser vivre ailleurs qu’avec moi. Au moins demain tu vivras en moi, et pour toujours… mon amour.
Voilà j'espère que ça vous a plu !!
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Voilà je me suis dis que je pourrais vous faire partager ce petit texte que j'ai écrit ça permettra de vous donner une idée de qui je suis... Je vous rassure je ne suis pas un psycopathe mais ce texte m'a était inspiré par une véritable expérience, à part la fin bien sûr mais je ne vous en dit pas plus.
Adieu mon amour
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**Je crois qu’un jour je vais devenir fou, à désirer des corps que je ne peux avoir que pour l’espace d’un instant ou seulement dans mes rêve les plus délirants. Et pourtant je suis là à te regarder dormir en espérant tellement un signe, un geste de ta part qui me ferait deviner le fond d’une envie réciproque.* Mais tu dors, tu dors toujours comme un bébé qui viendrait de bien manger et tu souris, certainement entrainés par des rêves apaisants et doux. Tu es beau.
**** Peut-être bien que demain tu ne souriras plus de cette manière. Peut-être même que tu pleureras et que tu te demanderas pourquoi tu as passé cette nuit avec moi, comment tu as pu te laisser entrainer dans ce genre d’amours si imparfaites (et pourtant si parfaites). En y réfléchissant c’est même la certitude absolue, la seule et unique vérité*qui puisse t’apparaitre au réveil: celle qu’un homme ne peut pas aimer un autre homme et encore moins se laisser aimer de lui.
**** Si seulement tu savais comme je te regarde et que j’aime la moindre partie de ton être, la moindre parcelle de ton âme. Tu dois avoir des tonnes de défauts surement* (oh oui tu en as) et pourtant je les aime parce que ce ne sont que des morceaux d’un tout. Je ne vois pas en quoi il y aurait quelque chose de mal là-dedans.* Mais tu ne me laisseras jamais la chance de te le démontrer, c’est tellement plus facile de nier et de fuir. Je ne te blâme pas. A moi aussi il a fallu du temps avant de me sentir affranchi de toute cette honte et cette culpabilité qui rongent, et qui finissent par t’étouffer lentement.
****** Et puis un jour, quand on en a le courage on se réveille et on se rend compte qu’il n’y a rien de sale, rien de honteux dans tout ça, que ça n’est que la nature humaine*: celle d’aimer. Mais pour ça encore faut-il en avoir le courage. Pour certain ça ne vient jamais et ils se réveillent un matin en contemplant le gâchis qu’ils ont produit, tous* ces moments à côté desquels ils sont passé, tous ces instants perdus, ces personnes… *Ce n‘est pas ce que je te souhaite. Ce qui me chagrine c’est de savoir que ce déclic ne se déclenchera pas grâce à moi et que pour cette raison tu seras heureux avec un autre.
***** Je ne sais pas pourquoi c’est toujours la même chose*? Peut-être que j’attends trop, ou peut-être que je n’aspire pas à suffisamment de réciprocité. Toujours est-il que tu n’es pas le premier à me faire faux bond. Et en même temps, pour le moment tu dors et tu ne donnes aucuns desseins de ce que sera ta réaction prochaine. Je me monte le crâne.
**** *Mais c’est tellement facile de prédire ce genre de chose. Demain tu me diras que tu aimes les femmes et que tu ne vois pas ta vie avec moi (et sans me le dire "parce que je suis un homme"). Ensuite tu me rassureras en m’expliquant que le problème ne vient pas de moi, mais du fait que tu ne sais pas trop comment gérer tout ça et que par conséquent tu ne préfères pas le gérer tout court. Tu me déclareras que notre histoire était, certes magique, honnête, vraie, pure, belle, intense, sincère, et j’en passe. Mais que tu t’es forcé à en faire la moitié parce que je ne suis pas une femme. Et je me tairais, ne te révélant pas que tout ce qui s’est passé, s’est produit sous ton initiative, que jamais je ne t’ai demandé de faire quelque chose que tu ne voulais pas faire.
**** Je suis toujours là, dans la pénombre de ma chambre à regarder ton visage endormi... J’ai envie de poser mes lèvres sur les tiennes une dernière fois avant de te laisser partir au panthéon de ceux avec lesquels l’histoire n’est pas finie, mais pourtant bel et bien terminée. Je me penche délicatement et glisse ma bouche sur la tienne dans un dernier baiser. Au contact de nos deux êtres, tu te réveilles doucement, clignant des yeux et esquissant un sourire. Je n’avais pas prévus ça, je pensais faire ça vite…
**** Alors, avant que tu n’aies pu ouvrir la bouche, mes mains glissent autour de ton cou, et je serre mes doigts aussi fort que je peux. Ton regard se remplit de surprise, et d’effroi,* tu n’as pas compris que je préférais te voir mourir sous mes yeux, par mes propres mains, plutôt que de subir ton rejet demain matin. Je serre et je serre. Tu te débats maintenant, mais rien à faire pour enlever l’étau qui t’enserre et t’étouffe lentement. Bientôt tu me regardes avec la question «*pourquoi*?*» gravée dans ta pupille, et ma réponse est simple*: «*parce que je t’aime et que j’ai aimé faire l’amour avec toi ne serai-ce qu’une fois.*»
**** Et tout devint vide dans tes yeux, je sens ton dernier souffle s’échapper de toi, et ton corps devenir aussi lourd que le poids des années que tu viens de perdre. Une larme coule sur ma joue, je ne pensais pas que ça puisse me faire aussi mal. Mais je me console en me disant que je n’aurais pas à vivre ce matin où tout ce serait arrêté et où j’aurais dû te laisser vivre ailleurs qu’avec moi. Au moins demain tu vivras en moi, et pour toujours… mon amour.
Voilà j'espère que ça vous a plu !!